Le furet

Le furet (Mustela putorius furo) est un mammifère carnivore de la famille des mustélidés, à laquelle appartiennent la fouine, la belette, le blaireau, etc. Le furet est très proche du putois et les croisements sont possibles ; il s’agirait en fait d’une sous-espèce domestiquée du putois. L’élevage du furet est très ancien ; il a d’abord été utilisé pour la chasse, puis la production de fourrures ou comme animal de laboratoire. Depuis quelques dizaines d’années, il a été adopté comme animal de compagnie. Sa durée de vie en captivité est d’environ 7 à 10 ans. Le furet existe en 2 types, putoisé (même apparence que le putois) ou albinos (entièrement blanc) et 3 longueurs de poils sont rencontrées : ras, semi-angora ou angora. La femelle pèse entre 700 g et 1 kg et le mâle de 1 kg à 2 kg. La plupart des furets vivent en semi-liberté, la cage étant utilisée lorsqu’il ne peut être surveillé. Elle doit être suffisamment grande pour contenir un coin repos, une aire de jeu et un coin pour faire ses déjections. Elle doit être placée dans un lieu lumineux, sans courants d’air, ni exposé directement au soleil : les furets supportent en effet assez mal les fortes chaleurs car ils ne peuvent pas suer. Le furet est un carnivore strict : son alimentation, distribuée en plusieurs repas quotidiens doit être riche en protéines et lipides d’origine animale et pauvre en fibres végétales. La maturité sexuelle intervient au printemps, vers l’âge de 9 à 12 mois. La période de reproduction s’étend de mars à août ; la gestation dure environ 42 jours et la furette donne naissance à 6-8 furetons aveugles, sourds et nus. Ils sont sevrés vers l’âge de 5 semaines. Le furet possède deux sacs anaux situés de part et d’autre de l’anus. Leur contenu nauséabond peut se vider en cas de stress important ou de forte excitation. Ces glandes anales ne sont toutefois pas responsables de l’odeur musquée au furet, qui est due au sébum produit par les glandes sébacées de la peau. Un entretien régulier de l’animal permet de s’assurer qu’il est en bonne santé et quelques soins élémentaires peuvent être réalisés par le propriétaire : – aspect général : des variations saisonnières du poids sont normales, avec une augmentation marquée en automne ; – pelage et peau : les mues ont lieu au printemps et à l’automne. Une ingestion importante de poils chez les sujets à poils long peut conduire à une obstruction du transit. Il est donc conseillé de brosser régulièrement ces animaux et/ou de leur administrer de l’huile de paraffine. L’inspection du pelage et de la peau permet aussi de rechercher des parasites externes, qui sont les mêmes que chez le chien et le chat (puces, tiques et aoûtats). La présence de zones dépilées chez une furette non castrée peut être un symptôme d’une maladie d’origine hormonale, l’hyperoestrogénie : – oreilles: la sécrétion normale de cérumen est assez abondante ; toutefois si la quantité augmente et/ou si le furet se gratte, une gale des oreilles est à craindre. – griffes : le furet possède des griffes non rétractiles qui dans la nature s’usent naturellement. Ça n’est pas toujours le cas en captivité et il est parfois nécessaire de les raccourcir. L’opération est réalisée à l’aide d’un coupe ongle, en ayant soin de ne pas couper la partie irriguée de la griffe (la veine est visible par transparence). D’autres signes inhabituels constituent aussi un motif sérieux de consultation : abattement, problèmes respiratoires (toux, éternuements, écoulement nasal, etc.), perte d’appétit, vomissements, diarrhées, agressivité, etc. Les traitements préventifs peuvent éviter certaines maladies : – les furets doivent être traités régulièrement contre les parasites externes, mais aussi contre les parasites internes. Comme le chien et le chat, ce carnivore peut en effet souffrir d’infestations par des nématodes et des ténias ; – la vaccination du furet contre la maladie de Carré est vivement conseillée : cette maladie rencontrée également chez le chien est devenue rare, mais elle est toujours mortelle. La vaccination contre la rage n’est plus obligatoire, sauf pour des déplacements à l’étranger ; – la castration des furettes qui ne sont pas destinées à se reproduire, est préconisée, afin d’éviter une hyperoestrogénie qui peut conduire à une aplasie médullaire dont l’issue est mortelle.

Clinique des 110 bêtes Soumoulou

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