Visite d’adoption du chiot

Suite à l’acquisition d’un chiot ou d’un chien, une consultation chez le vétérinaire pour réaliser une visite d’adoption est conseillée, même si le chien semble en bonne santé. Cette démarche est particulièrement importante pour un chiot, car il est plus sensible aux infections et peut présenter des anomalies congénitales. En outre, élever un chiot requiert des compétences que le nouveau propriétaire ne maîtrise pas toujours.

Cette visite permet au vétérinaire de réaliser un bilan de santé et de prodiguer les conseils pour que l’arrivée de ce nouveau compagnon se passe au mieux.

Bilan de santé

Les examens réalisés sont à l’appréciation du vétérinaire : les informations qui suivent ne sont données qu’à titre indicatif.

Le vétérinaire recueille dans un premier temps divers renseignements auprès du propriétaire : âge du chiot, conditions d’élevage, problèmes identifiés depuis l’adoption, etc.

Il vérifie également le statut vaccinal, les traitements antiparasitaires réalisés et les éventuelles antécédents pathologiques. Il peut être amené à pratiquer une injection vaccinale ou à administrer un traitement antiparasitaire, si l’animal n’est pas à jour.

Un examen clinique complet est ensuite réalisé : poids, température, examen externe, des oreilles, des yeux, buccal, présence des testicules dans les bourses, palpation abdominale, auscultation pulmonaire et cardiaque, palpation-manipulation des articulations, etc.

Ces examens peuvent notamment permettre de diagnostiquer des maladies infectieuses. La détection de symptômes compatibles avec la maladie de Carré, l’hépatite contagieuse ou la parvovirose est particulièrement importante :

– pour traiter précocement ces maladies qui sont souvent mortelles chez le chiot ;

– parce que ces affections font partie de la liste des vices rédhibitoires du chien, c’est à dire qu’elles peuvent sous certaines conditions, entraîner une annulation de la vente (voir la liste complète ci-dessous).

Des signes de parasitisme peuvent également être constatés : suspicion de gale des oreilles, observation de puces ou de leurs déjections, etc.

Des maladies héréditaires ou des troubles congénitaux sont parfois découverts : malformations des paupières (entropion ou ectropion), affections ostéo-articulaires liées à la croissance, etc.

S’il relève des anomalies, le vétérinaire peut alors proposer des examens complémentaires.

La visite d’adoption est aussi l’occasion d’observer le comportement du chiot dans un environnement inconnu et face à un étranger et d’évaluer son niveau de socialisation.

Vices rédhibitoires

Les vices rédhibitoires sont des maladies canines ou des troubles graves. Ils sont au nombre de 6 chez le chien.

Pour les trois premières maladies citées, l’action en rédhibition et le remboursement ne sont possibles que si un vétérinaire fournit un certificat de suspicion, émis dans les délais définis par la loi (indiqué entre parenthèse).

1. Maladie de Carré (8 jours).
2. Hépatite contagieuse (maladie de Rubarth) (6 jours).
3. Parvovirose canine (5 jours).
4. Dysplasie coxo-fémorale (dysplasie de la hanche).

5. Ectopie testiculaire pour les animaux âgés de plus de six mois.
6. Atrophie rétinienne (pas de délai).

Rôle de conseil du vétérinaire

Le vétérinaire a un rôle de conseil pour aider le propriétaire à élever son chiot.

Alimentation et croissance

– Quelle alimentation lui proposer ?

– Comment être sûr que sa croissance est normale ?

Education

Certaines phases de l’éducation commencent dès les premiers mois ; il est donc important que le propriétaire en connaisse d’emblée les bases, ce qui peut éviter de commettre des erreurs parfois difficiles à corriger ensuite.

– socialisation ;

– apprentissage de la propreté ;

– création des liens hiérarchiques ;

– prévenir l’anxiété de séparation;

– etc.

Entretien et soins

– du pelage ;

– des oreilles ;

– des yeux ;

– des dents ;

– des pattes ;

– prévention et lutte contre les parasites externes et internes

– etc.