Les oiseaux de cage et de volière
Les espèces d’oiseaux qui peuvent être élevés en captivité sont extrêmement nombreuses.
Deux catégories « fourre-tout » sont souvent distinguées, les becs droits et les becs crochus.
Becs droits : diamants australiens (mandarins, Goulde, etc.), canaris, bengalis, capucins, moineaux du Japon, becs d’argent, colombes, mainates, etc.
Becs crochus : perruches (perruche ondulée, inséparables, callopsites, etc.) et perroquets (youyou, gris du Gabon, amazones, cacatoès, aras, etc.)
La cohabitation entre oiseaux est possible, mais pas toujours facile entre espèces ou au sein d’une même espèce.
Différents modes d’hébergement sont possibles :
– Dans une cage dont les dimensions doivent être adaptées à l’espèce et permettre à minima aux oiseaux de grande taille d’étendre les ailes et de sauter d’un perchoir à l’autre ;
– Une volière est bien sûr préférable. Les oiseaux doivent disposer de perchoirs, d’accessoires variés, adaptés aux espèces hébergées (balançoires, corde, etc.) et de nichoirs où ils pourront dormir (en particulier les petites espèces) et éventuellement se reproduire.
– En semi-liberté : il est possible de laisser certaines espèces circuler librement dans une partie du logis, mais certaines précautions sont indispensables : par exemple, penser à fermer les fenêtres pour éviter que l’oiseau ne s’échappe, faire attention aux vitres transparentes qu’il peut venir heurter (la présence de rideaux supprime ce risque).
L’alimentation dépend de l’espèce : beaucoup sont granivores, mais apprécient aussi de recevoir des crudités ou des fruits frais (canaris, diamants, etc.), quelques unes sont insectivores (rossignol du Japon) et d’autres sont omnivores (mainates, perroquets). Des compléments minéraux et vitaminés sont souvent nécessaires pour les oiseaux en captivité.
Les conditions d’élevage peuvent varier sensiblement selon les espèces.
Quelques règles de base sont toutefois utiles pour le bien-être et la santé des oiseaux :
– La cage et les accessoires doivent être nettoyés régulièrement ;
– De l’eau est toujours disponible, et elle est changée tous les jours. Les aliments frais non consommés sont également éliminés quotidiennement ;
– La cage ou la volière est placée à un endroit lumineux, mais ne doit jamais être exposée directement au soleil en totalité ;
– Les courants d’air, les changements de température doivent être évités ;
– Les oiseaux apprécient un air pur : il est donc préférable qu’ils ne soient pas hébergés dans une pièce envahie par des fumées de tabac, des vapeurs de cuisine, des insecticides, des désodorisants d’ambiance, etc.
– Les oiseaux ne doivent pas pouvoir accéder à des plantes toxiques (ou dont on ignore si elles peuvent l’être), à des produits d’entretien ;
– Les cycles naturels d’une journée doivent être si possible respectés.
Même s’ils sont bien entretenus, les oiseaux sont susceptibles de tomber malade. Toutes les espèces ne peuvent être manipulées facilement, et les signes faisant suspecter une maladie sont souvent observés à distance. Les anomalies qui peuvent être rencontrées varient d’une espèce à l’autre, mais peuvent être citées :
– Un comportement inhabituel (indifférence, diminution de l’activité, oiseau qui ne chante plus, qui garde la tête sous l’aile, etc.) ;
– Amaigrissement, fonte musculaire des pectoraux ;
– Perte d’appétit ;
– Diarrhée (penser à regarder l’aspect des fientes tous les jours) ;
– Eternuements, respiration haletante ;
– Plumes abîmées, régions déplumées, pica ;
-Bec et/ou ongles anormaux (déformés ou allongement anormal);
Lorsque des signes anormaux sont notés, il est conseillé de présenter rapidement l’oiseau à la consultation. Il est également préférable de l’isoler, pour éviter une éventuelle contamination de ses colocataires. Pour ce même motif, une quarantaine de quelques jours est souhaitable avant d’introduire un nouveau pensionnaire dans une volière.
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